Conséquences Désastreuses

BON-SOIR ! Voilà, j'ai vu une des vidéos de la conférence Aventures à la Epic Wazabi, et il y a eu un moment assez drôle où ce pauvre Bob a critiqué nos magnifiques pairings (et où Mahyar nous a défendu, mais ce MJ est adorable, que voulez-vous.) Et donc, et bien.... Vengeance ? Mon p'tit Bob, si tu lis ça.... Well.... C'est de ta.... faute ? XD Il me tâte d'être le jour où on se verra en conférence et que j'te remettrai cet énoooooooorme porte-vue avec toutes mes fanfictions sur toi, ahah. Ce jour-là sera tellement épic eheh. Bref, arrêtons de fantasmer et au boulot camarades. Oh, et juste après ça, j'attaque une Crack!fic sur LycéenneRPG. Parce que voilà.

Disclaimer : Les personnages d'Aventures sont la propriétés de leurs Youtubeurs (et Streamer eheh) respectifs. L'univers est la propriété de notre magnifique Mahyar et de Bazar du Grenier. Je ne touche pas d'argent pour mes écrits, toute copie de mes textes sans autorisation est interdite.


« Oui mais toi t'es petit Mahyar. Les filles elles préfèrent les grands hommes. Comme... Comme moi. »

Un silence pesant s'installa dans la pièce. Théo et Grunlek, qui connaissaient déjà Mahyar détournèrent immédiatement le regard. Les groupe d'aventuriers avaient profité d'un passage en ville pour aller voir un vieil ami du nain et du paladin, un sorcier nommé Mahyar Shakeri. Sauf que voilà, Bob avait commencé à sympathiser, comme d'habitude, et, comme d'habitude, il n'avait pas pu s'empêcher de lâcher une de ses remarques sarcastiques qui plomba l'ambiance d'un coup.

« Oh, donc je suppose que vous êtes du genre Don Juan, à semer un peu partout et fuir lâchement derrière, déclara le sorcier avec un calme surprenant.
- Je ne « sème » jamais, s'exclama Balthazar, un peu plus fort.
- Oh, vous préférez les conquêtes masculines peut être ?
- Jamais. »

Regards insistants de Théo et Shin vers leur ami. Ils se sentirent presque vexés sans savoir pourquoi. Mahyar n'insista pas, préférant changer de sujet. Cependant, malheureusement pour Bob, le Maître du Destin n'oublie jamais une provocation. Cette nuit là, il prépara un sortilège puissant, qu'il jeta sur Shin, Théo, Grunlek et Eden pour une journée entière. Lorsqu'il se réveillera demain matin, ce cher Balthazar Octavius Barnabé risquait d'avoir une surprise de taille. Ravi, Mahyar abandonna le dortoir pour se livrer à des activités sombres, c'est-à-dire à des critiques de grimoires plus ou moins étranges.


Le lendemain matin...

Bob se réveilla en sursaut en sentant quelqu'un lui embrasser le front. Il bondit en arrière en découvrant que les lèvres en question appartenaient à Théo de Silverberg. Son pauvre cerveau eut bien du mal à analyser la situation. Théo de Silverberg venait de l'embrasser sur le front, et il le regardait désormais avec des yeux remplis.... D'amour ? C'était extrêmement flippant. Balthazar s'éloigna doucement de son meilleur ami, légèrement effrayé par ce sentimentalisme soudain. Il avait fait quelque chose de mal ?

« Th... Théo ? Qu'est-ce que tu fais ?
- J'ai veillé sur votre sommeil toute la nuit mon amour.
- …. Gné ? »

Est-ce que Théo de Silverberg, le paladin de la lumière bourrin à l'égo démesuré, spécialiste dans le cassage de gueule de petites filles à coups de bouclier venait de l'appeler « mon amour » ?! Okay. Soit c'était une énorme blague, soit il y avait vraiment un problème. Il décida de faire comme si de rien était, et quitta doucement la chambre dans lequel il avait dormi cette nuit. Dès qu'il ouvrit la porte, Shinddha Kory, le rouge aux joues, lui tendit un énorme bouquet de fleurs sauvages, la plupart des fleurs que l'on trouvait dans la forêt. Il le força presque à le prendre avant de tourner les talons et de fuir, la tête basse. Étrange. C'était nouveau ça ?

Il s'apprêtait à quitter la pièce, quand un bras musclé l'arrêta. Il se sentit soulevé du sol, puis placé en position de princesse, il se retrouva dans les bras de Théo. Balthazar ne se débattit pas, de peur de contrarier le guerrier. Il semblait totalement à l'ouest. Il se contenta de lui sourire, gêné, en lui tapotant gentiment l'épaule.

« Théo, je peux savoir ce que tu fais ?
- Je t'emmène au petit-déjeuner mon très cher Bobbichou. »

Bob resta silencieux, choqué. Ce nouveau surnom était très perturbant. Lorsqu'il arriva à la table du petit-déjeuner, il fut surpris de voir la nappe recouverte de roses rouges. Grunlek, habillé dans des habits princiers (trop grand pour lui) se dandinait près du four, essayant de toute évidence d'attirer le regard de Balthazar sur lui. Eden s'approcha à son tour du mage et lui posa un lapin mort, dégoulinant de bave dans les mains, avant de se mettre à fixer intensément Balthazar. Enfin, habillé tout de noir entra Mahyar. Lui aussi fut surpris de trouver sa table couverte de couleurs, lui qui vivait d'habitude dans le noir total.

Théo revint à la charge, pour mettre le couvert au Lennon, ainsi qu'un bavoir. Notre pauvre Bob était totalement sur les fesses pour le coup. Jusqu'à ce qu'il croise le regard de Mahyar. Et son sourire. Un sourire rempli de sadisme et d'excitation, comme s'il était en train de... Jubiler. Le pyromage plissa les yeux, méfiant. Non, définitivement, il ne l'aimait pas ce sorcier de cacahuètes et ses manies bizarres.

Grunlek lui apporta de quoi manger, un plat normalement hors de prix dans les tavernes, qui serra le cœur du mage. Le nain avait dû dépenser pas mal d'argent pour s'acheter la viande et les légumes. Il commença lentement à manger, stressé par les regards braqués sur lui. En particulier celui du sorcier, en face de lui, qui le fixait intensément, attendant visiblement quelque chose. Bob soupira.

« D'accord, j'ai compris. C'est vous qui avez fait ça. Pourquoi ?
- Une petite leçon d'humilité, on va dire.
- Ça va durer combien de temps ?
- Toute la journée.
- Je vous déteste.
- Moi aussi je t'aime bien Bob. »

Après le petit-déjeuner, Balthazar décida d'aller faire un tour au marché. Bien sûr, ses trois compagnons voulurent l'accompagner, pour être son épée et son bouclier, et, pendant qu'ils se chamaillaient pour savoir qui aurait l'immeeeeeeense privilège de l'accompagner, Balthazar s'éclipsa, et courut droit devant lui, pendant de longues minutes. Ça ne durait qu'une journée, il allait juste.... Traîner dans les bois, là, comme ça, et revenir le lendemain matin.

Si pendant les deux premières heures il ramassa des racines et des plantes étranges de la région, pour les étudier un peu plus tard, il finit par très rapidement s'ennuyer, et eut un petit regret. Ses amis devaient probablement être morts d'inquiétude à l'heure qu'il était.